Philippe Rigal

Né(e) en 1971
France

BIOGRAPHIE

Philippe Rigal vit et travaille au pied de la montagne Sainte-Victoire, il propose une œuvre inspirée par la lumière qui met en valeur les contrastes, les aspérités et donne vie à l’émotion brute qu’il transmet à travers sa peinture.

Inspiré par les suprématistes et les expressionnistes abstraits, les formes de Kazimir Malevitch, la composition des œuvres de Barnett Newman ou Mark Rothko, ou encore la lumière de Pierre Soulages, il a ajouté à son œuvre une dimension contraignante à travers la présence quasi systématique dans ses toiles de la Divine Proportion, aussi appelée Nombre d’Or, « Phi ».

Cette Proportion se retrouve dans son travail sous différentes formes : dans la composition même d’une œuvre, ou par la présence avérée de formes respectant les préceptes de la Divine Proportion.

L’intégration de « Phi » dans la peinture de Philippe Rigal participe à l’émotion qu’il souhaite transmettre au regardeur, au parcours introspectif et à la quête du Beau qu’il lui propose.

Développé essentiellement sur des bases de blancs et de de noirs, voire uniquement de noirs, son travail n’est pas une tentative de restituer une apparence. Le blanc n’est présent dans sa peinture que pour parfois mieux mettre en valeur le noir qu’il met au centre de sa création. Car le noir n’a pour lui aucune connotation fataliste ou mortifère. Il s’agit de révéler le noir dans sa capacité à créer des reflets et être lumière, grâce au travail sur la matité et la brillance, grâce au travail des nuances, mais aussi par le travail de la matière, essentielle dans la captation de la lumière.

La peinture de Philippe Rigal a pour objet d’attirer le regardeur dans son univers et de lui proposer de rapidement se l’approprier à travers sa déambulation. Car il s’agit de déambuler devant la peinture pour la cerner et découvrir ses variations. Elle vit en effet au gré du positionnement du regardeur face à la toile. Elle doit l’entrainer vers une expérience spirituelle le reliant au divin, vers le partage d’une impression extrême de reliance au monde. C’est alors une invitation à la méditation, au repos. Il est dit ce qui ne peut être dit et l’émotion brute proposée permet d’accéder à ses propres émotions.

La peinture n’appartient plus alors au peintre. Le regardeur l’a reçue.