Soraya Babaie
Né(e) en 1988
France
BIOGRAPHIE
Soraya Babaie est une artiste franco-iranienne qui vit et travaille à Paris.
Graphiste free-lance principalement dans la mode et le luxe pendant près de 10 ans, ses études et son activité indépendante lui ont permis de passer du temps à l’étranger et de nourrir son amour pour le voyage. Elle a ainsi vécu au Pérou, à Barcelone et à Hong Kong.
Un événement personnel l’a conduite il y a quelques années à vouloir retrouver du sens dans sa vie et à se reconnecter à sa créativité. Elle a alors décidé de tout reprendre à zéro et d’entreprendre une reconversion professionnelle pour devenir kinésiologue.
C’est également à cette période qu’elle a découvert qu’elle pouvait peindre, alors qu’elle réalisait sa première toile en 2020.
La kinésiologie, tout comme la peinture, sont pour Soraya Babaie des formes d’accompagnement de l’autre.
« Après des années de douleurs chroniques quotidiennes, j’ai découvert grâce à la peinture que mon corps pouvait servir à autre chose qu’à souffrir. Cette expression dans la matière me permet une reconnexion à la vie et une réincarnation de mon corps. »
Ses questionnements constants et sa volonté de déconstruction, portés par sa recherche permanente d’équilibre et d’élévation spirituelle l’amènent à travailler dans sa peinture ce qu’elle travaille dans sa vie : le féminin et le féminin sacré, la recherche d'identité ou la non-identité, les couleurs, la lumière (les parties visibles et non visibles).
« Je m'interroge sur la dualité, le multiple dans un être et la capacité de celui-ci à connecter les parties entre elles. »
Au travers de ses œuvres, elle explore la diversité, la multitude, le mélange (volume/aplat, couleur, classique/moderne…).
Son travail est figuratif mais peut aussi aller explorer l'imaginaire, le rêve et questionner ce qui est considéré comme étant « la réalité ».
« J’adore le crépuscule, ce moment en suspens entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort, entre deux mondes. Ma double origine sociale et culturelle nourrit mon questionnement identitaire mais aussi mon syndrome de l’imposteur en lui ajoutant une dimension raciale. Mais cette double origine me permet également d’évoluer sur un double terreau, complexe, riche et fertile. »
Soraya Babaie trouve son inspiration dans des choses simples et variées telles que sa pratique du yoga et de la danse, l’écoute de livres audio, de musique, de podcasts philosophiques et féministes lorsqu’elle peint, ou encore dans sa passion pour l’histoire et les visites historiques.
« Je pourrais observer de longues heures des gens converser dans une langue que je ne comprends pas. Lorsqu’on s'affranchit de la signification des mots, on perçoit l’émotion brute, sans parasite. Je pense que c’est de cette manière qu’il est intéressant d’observer l’art, en s’affranchissant des mots de l’artiste afin de ne plus percevoir que ses propres émotions au contact de l’œuvre. »
Graphiste free-lance principalement dans la mode et le luxe pendant près de 10 ans, ses études et son activité indépendante lui ont permis de passer du temps à l’étranger et de nourrir son amour pour le voyage. Elle a ainsi vécu au Pérou, à Barcelone et à Hong Kong.
Un événement personnel l’a conduite il y a quelques années à vouloir retrouver du sens dans sa vie et à se reconnecter à sa créativité. Elle a alors décidé de tout reprendre à zéro et d’entreprendre une reconversion professionnelle pour devenir kinésiologue.
C’est également à cette période qu’elle a découvert qu’elle pouvait peindre, alors qu’elle réalisait sa première toile en 2020.
La kinésiologie, tout comme la peinture, sont pour Soraya Babaie des formes d’accompagnement de l’autre.
« Après des années de douleurs chroniques quotidiennes, j’ai découvert grâce à la peinture que mon corps pouvait servir à autre chose qu’à souffrir. Cette expression dans la matière me permet une reconnexion à la vie et une réincarnation de mon corps. »
Ses questionnements constants et sa volonté de déconstruction, portés par sa recherche permanente d’équilibre et d’élévation spirituelle l’amènent à travailler dans sa peinture ce qu’elle travaille dans sa vie : le féminin et le féminin sacré, la recherche d'identité ou la non-identité, les couleurs, la lumière (les parties visibles et non visibles).
« Je m'interroge sur la dualité, le multiple dans un être et la capacité de celui-ci à connecter les parties entre elles. »
Au travers de ses œuvres, elle explore la diversité, la multitude, le mélange (volume/aplat, couleur, classique/moderne…).
Son travail est figuratif mais peut aussi aller explorer l'imaginaire, le rêve et questionner ce qui est considéré comme étant « la réalité ».
« J’adore le crépuscule, ce moment en suspens entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort, entre deux mondes. Ma double origine sociale et culturelle nourrit mon questionnement identitaire mais aussi mon syndrome de l’imposteur en lui ajoutant une dimension raciale. Mais cette double origine me permet également d’évoluer sur un double terreau, complexe, riche et fertile. »
Soraya Babaie trouve son inspiration dans des choses simples et variées telles que sa pratique du yoga et de la danse, l’écoute de livres audio, de musique, de podcasts philosophiques et féministes lorsqu’elle peint, ou encore dans sa passion pour l’histoire et les visites historiques.
« Je pourrais observer de longues heures des gens converser dans une langue que je ne comprends pas. Lorsqu’on s'affranchit de la signification des mots, on perçoit l’émotion brute, sans parasite. Je pense que c’est de cette manière qu’il est intéressant d’observer l’art, en s’affranchissant des mots de l’artiste afin de ne plus percevoir que ses propres émotions au contact de l’œuvre. »